La rebellion

Les vents tourbillonnants sortent du cercle en volutes de fumée qui engloutissent bientôt l'homme et la démonne. L'homme, sûr de lui, s'imprègne tranquillement du processus qui se déroule ; ce processus qu'il connait si bien. La démonne, intriguée, laisse la magie opérer. En outre, la froideur que son ennemi a créée a limité ses pouvoirs et elle préfère garder son énergie pour le combat lorsqu'il devra être mené. La fumée gelée prend la forme des corps des deux antagonistes, devient peu à peu ces corps, les vide de leur substance... ces corps ne sont bientôt plus que fumée ; fumée balayée par un coup de vent aussi bref qu'intense... Ils sont partis.

Galogan : bon sang! Je suis bien là, un cerbère *s'arrête un instant et examine la créature agrippée à ses épaules* *reprend* un cerbère gelé sur le thorax, un tutu pour tout vêtement alors que la température chute à vue d'oeil et un espoir de paternité aussi mince que la clémence de cette fichue démonne.
Ours : *déployant des efforts pour diriger ses bras vers l'avant* Arrête de te plaindre, tout n'est pas encore perdu, l'acier subit lui aussi les effets du froid.
Galogan : j'en ai marre quand vous dites des trucs que je comprends pas *crache au visage du cerbère* sale bête!
Envouteur : ce que veut dire Ours, c'est que nos chaînes vont bientôt devenir aussi cassables que du verre. Le froid, lorqu'il est vraiment intense a des effets physiques sur l'acier.
Galogan : pourquoi sa hache n'a pas la lame qui se brise alors ? *regarde la terminaison du bras d'Ours scintiller, miroir des lueurs bleutées resplendissantes et mordantes qui recouvrent désormais les murs de la cabane*
Ours : je ne me l'explique qu'à moitié... Han! *d'un coup il brise les cercles qui enserraient ses poignets* On dirait qu'elle est dotée de vie,... de ma vie *brise d'un geste rageur les cercles qui enserraient ses pieds* et nous mourrons ensemble *se dirige vers Envouteur pour le libérer*
Galogan : bien, et on fait quoi... je sais pas si vous avez remarqué mais on va geler sur place.
Ours : *libère Galogan tandis qu'Envouteur se relève* On n'a pas le choix.
Envouteur : *se masse les poignets* Oui nous devons les suivre ou nous mourrons, regardez le feu...

Alors qu'Ours termine de libérer Galogan, que celui-ci inflige un coup d'une rare violence dans le cerbère de glace qui éclate sous le choc, les trois amis contemplent une scène étrange et merveilleuse. Le feu, dont les flammes sont figées éternellement, ne s'est pas éteint. Il se constitue désormais de divers pics qui font penser à des cristaux roses. Une douce lueur brille en son sein, comme si un coeur battait dans ce feu de glace.

Galogan : ne restons pas ici *saute dans le cercle*
Envouteur : *entend un bruit de crane qui s'entrechoque avec de la glace* Oops
Galogan : *atterrit face contre terre dans le givre recouvrant le sol* Cha cha vait mal!
Ours : *lance son bras en avant de toutes ses forces dans le cercle* Aiiiiieeeee *la glace n'a pas bougé... hormis un impact léger en son centre*
Envouteur : hmm
Galogan : faloperie
Ours : *éberlué* on est foutus!
Envouteur : Oui on di.... non, attendez, regardez!

L'impact au centre de la glace se zèbre dans un bruit de vitre qui se fissure. De plus en plus de traits se dessinent sur la glace. Une puissance et une énergie insoupçonnées menacent de pénétrer ce côté du miroir. Les amis se jettent à terre lorsque les premiers éclats sont projetés dans le mur où jadis se situait une porte. Une tornade jaillit du cercle, un vent violent impitoyable, emportant tout sur son passage. La cabane est littéralement aspirée, avec les pauvres hères dedans, à l'intérieur d'un autre monde.

Ours : *se réveille, regarde autour de lui et voit un désert chaud, aride, désolé* hey, réveillez-vous!
Galogan : *ouvre lentement un oeil* *son regard se fixe petit à petit* *se lève d'un bond* Qu'est ce que c'est que ça!!!
Envouteur : quoi que se passe-t-il? non ça va, répondez pas... *se lève* *s'étire* Arg, je suis tout courbaturé.
Ours : tu crois que c'est Minrodar?
Galogan : m'étonnerait, Minrodar ça avait l'air un peu froid...
Envouteur : huh huh. Nous sommes à Darromin... en quelque sorte l'opposé de Nimrodar... le Yin par rapport au Yang...
Galogan : bon quand t'aura fini de parler chinois... on ira ptêt jeter un coup d'oeil à l'oasis là.

Au loin se dessinent quelques palmiers dont le vert apporte quelque fraîcheur dans un ciel autrement désespérément bleu. Les aventuriers se dirigent d'un pas lourd et fatigué vers ce qu'ils espèrent être une source de vie... bien que leur expérience leur ait désormais appris que les apparences peuvent être trompeuses. Mais au fur et à mesure que leurs pas les portent vers l'étendue d'eau, elle se fait plus consistante... grossit... Leurs jambes épuisées les amènent enfin au bord d'un lac d'eau douce et qui semble être potable. Assoiffés, épuisés, abrutis par une impression de fatalité, ils plongent dans l'eau avec joie et délectation. Au sein de ce lac, les dimensions ... l'espace semblent perdre leur stabilité. Le lac donne une impression d'immensité un instant et, l'instant d'après, ils ont l'impression d'être agglutinés l'un contre l'autre... Des voix leur parviennent soudainement. Deux femmes superbes, aux courbes enchanteresses, les seins nus et aux corps parfaits, à peine cachés d'un pagne, se tiennent sur la rive.

Espérance : bonjour beaux jeunes hommes. Je suis Espérance. Mais qui êtes-vous donc... vous ne semblez pas venir d'ici...
Nadalyn : *rire cristallin* mais ce n'est pas grave... nous ADORONS les hommes virils et attirants tels que vous *insiste d'une manière gourmande sur le adorons*
Envouteur : *sort de l'eau* Bonjour merveilleuses créatures ... je suis Envouteur et voici Galogan et Ours.
Ours : *subjugué par la beauté des créatures* *reste coi et penaud aux cotés de son ami* *bafouille quelques mots incompréhensibles* Je... miloij... vous ... amfr... Ours
Galogan : *voit Envouteur et Ours se diriger vers deux immenses tarentules... de manière inconsciente* *voit Envouteur engager la conversation* *ses mouvements sont lents, l'eau lui donne l'impression d'être gluante, sa gorge est nouée, aucun son n'en provient et il se retrouve dans l'impossibilité de prévenir ses amis*

Tandis que Ours, Galogan et Envouteur étaient aux prises avec ces curieuses arachnides, Red avait emmené Lilith au coeur de Nimrodar. Une montagne au sein de laquelle avait été aménagée une grotte. Dans cette grotte, un aventurier chanceux ou désespérément perdu aurait pu avoir une vision du Coeur du Glacier avant que son sang ne se fige dans ses veines, gelé.

La grotte soudain s'anima. La fumée de téléportation emplissait désormais l'espace de la grotte. Petit à petit cette fumée était aspirée par ce que les Anciens appelaient le Coeur du Glacier. Cet étrange mécanisme, si on peut parler de mécanisme lorsqu'il est façonné par la Nature, se constituait d'un nombre infini de cornes... des sortes de stalagtites, ou stalagmites horizontales et inversées. La terminaison pointue de ces cornes s'enfonçait dans le mur de la montagne ; montagne dont la couleur bleutée intense laissait davantage penser à un glacier. Ici, le froid se régénérait indéfiniment, comme un feu qui se nourrirait de bois éternels. Ici, le Feu était un invité qui se devait d'être obédient et respectueux. Ici, c'était le royaume de la Glace, où nul démon ne pouvait espérer utiliser ses pouvoirs. Ici c'était la perte de Rednalhgih...

La fumée aspirée s'étirait de deux formes qui devenaient de plus en plus distinctes. Si on pouvait encore voir au travers des corps, les traits du visage devenaient néanmoins apparents. Les antagonistes ressemblaient à des fantômes de fumée... Leurs corps se reconstruisaient, comme si chaque espace quitté par l'étrange fumée laissait la place à un élément de chair ou d'os... Comme si un dessinateur fou développait son dessin en une suite incohérente de détails placés au hasard de son humeur. Bientôt les tâches disparates formèrent deux corps consistants et l'homme et le démon purent enfin échanger les premières paroles qui les mèneraient vers l'ultime combat.

Lilith : Ainsi c'est ici que tu m'as amenée. *observe le décor avec un regard empreint d'une certaine nostalgie*... Tu sais que ça ne t'as pas réussi la dernière fois?
Red : Bien sûr... Mais tu t'es assez amusée aux dépens de ces pauvre bougres. *tourne la tête et la fixe dans les yeux* Si je dois être damné, que ma damnation sauve leur destin.
Lilith : *rit, amusée* Mais bien sûr que tu vas être damné... En doutais-tu? Mais je ne suis pas certaine que cela sauvera tes amis *caresse lentement la joue de Red... presqu'avec tendresse*
Red : je sais ce que j'ai à faire. Tes pouvoirs te sont inutiles ici. Je vais t'appartenir, j'en ai assez de combattre ce désir. Mais je peux te promettre que notre lien sera ta propre damnation. Tu ne sortiras pas d'ici sans mon assentiment. Je serai ton ombre... une ombre dont tu ne peux te séparer.
Lilith : mais j'adore ça! *yeux plissés* Surtout la partie "je vais t'appartenir" Alors, prêt pour le grand show?
Red : pas tout à fait... je tiens à ce que mon sacrifice se fasse dans le plaisir... je tiens à prendre goût dans le don de moi que je vais te faire...
Lilith : Bien. *s'assied les jambes croisées, dans la position du lotus, à même le sol rocailleux et gelé de la montagne* procède, pauvre fou... procède.

Red se dirige vers la démonne... il est le Sculpteur, face à une pierre particulièrement difficile à tailler. Ses gestes sont lents et précautionneux ; Pygmalion, il façonne la créature de ses rêves... soucieux de se damner avec un rêve illusoire plutôt qu'avec un cauchemar écoeurant. Le Sculpteur dessine tendrement, avec amour, l'image de celle qu'il aurait souhaité aimer si elle avait jamais existé. Durant de longues heures, il améliore son oeuvre... Quand enfin, épuisé, il se recule une dernière fois pour admirer son travail, l'effet que sa création lui procure le convaint qu'il a atteint la perfection.

Lilith : alors, petit homme, suis-je réussie? *observe le Sculpteur redevenir humain... voit Red la fixer ébahi* Hmmm, d'après le regard lubrique et fou de désir que tu me jettes... je dirais que je suis réussie *achève ses paroles dans un sourire machiavélique, ironique et victorieux* Je sens que nous allons nous amuser!
Red : *son propre talent s'avère être sa perte* *la femme est si belle qu'il ne peut que l'admirer, la vénérer, l'aimer déjà*
Lilith : *se couche sur le sol* *tend le pied vers l'homme, sûre de son pouvoir, tentatrice et irrésistible*

Rednalhgih se dirige vers la femme étendue sur le sol. D'instinct, il s'agenouille et ceint le pied de ses mains chaudes et tendres. Lentement, gentiment, avec dévotion et respect, il porte le pied à ses lèvres... à ses joues... se caressant la joue de ce pied magnifique et doux. Pendant que la démonne soupire d'aise et de plaisir, ses lèvres remontent le long de la plante, vers le mollet, vers plus haut bientôt ... vers la source de damnation et de délices... Conscient de sa fuite en avant vers sa perte, il ne peut rien empêcher, subjugué par l'envie. Son corps hurle de souffrance à la simple idée d'être privé plus longtemps du goût de la femme... Ses yeux se fixent sur le gouffre bordé de miel que la démonne offre ; refuser une telle inéluctabilité serait un supplice affreux, pire encore que son asservissement à la Catin des Enfers.

Sa langue parcourt des chemins que nul être humain n'a osé même approcher... la démonne s'arque de plaisir et de désir, ressentant la montée de la jouissance jusque dans les extrémités ; ses doigts se crispent et s'enfoncent dans le sol...

Ses effluves de plaisir produisent un nectar dont Rednalhgih se nourrit avidement, enfouissant sa langue et son âme dans le puits de plaisir, de luxure et de malédiction que la démonne a ouvert pour lui. Ivre de fragrance purement féminine, il ne peut qu'abandonner toute volonté de résister et boire à la source l'essence de la femme.

Sa conscience lui martèle que la Voie qu'il suit le mène dans l'abîme et la perversion. Mais son désir n'en devient que plus grand, il se gave et se nourrit du jus, arpentant de sa bouche les couloirs du plaisir, sa langue mandant, quémandant la jouissance de son bourreau. Sa volonté lui impose de se retirer du fossé dans lequel son être plonge mais les seuls mouvements que son corps peut produire sont ceux qui attisent le plaisir de sa tortionnaire. L'esprit englué dans une toile de sentiments paradoxaux, il ne peut que regarder son corps serviteur de la femme, abandon duquel il retire bizarrement quelque satisfaction. La démonne rejette la tête en arrière terrassée par la montée... l'arrivée... l'aboutissement. Ses gémissements se font de plus en plus gutturaux, évaporés dans un souffle, présents à l'homme qui la mène aux paroxysmes de la plénitude physique. Dans un dernier mouvement controlé, elle enserre la tête de l'esclave entre ses mains avant que ses reins ne soient entraînés dans des mouvements convulsifs ; puissants au début, ils se font de plus en plus longs et de plus en plus coulés avec le temps pour la laisser finalement épuisée, vidée et pourtant comblée, accompagnant la dévotion de l'homme à son intimité de derniers sursauts incontrôlés...

Rednalhgih reste tétanisé par un sentiment qu'il ne connait que trop bien. Il aurait pu sembler victorieux, ayant mené la démonne là où nul être humain ne l'avait jamais conduite ; et pourtant, il ne peut que rester abandonné, enivré par le parfum et goûtant encore et encore , tendrement et doucement, celle qu'il combattait, pouvait combattre de toutes ses forces il y a un instant encore...

Las... faiblesse du mâle lorsque la femelle se donne... Il ne peut plus que regarder son échec et sa perte, d'un oeil extérieur, froid et cynique et désormais ne veut que servir pour pouvoir peut-être à nouveau atteindre l'état de grâce qu'il venait d'expérimenter. Il était pris au piège...

Le piège du lac peu à peu se referme ; les eaux claires et limpides se couvrent de rayures. L'eau, si ce liquide avait jamais été eau, prend une consistance de plus en plus solide et gluante. Les mouvements de l'homme sont ralentis ... ses bras bougent avec de plus en plus de difficulté... pour finalement rester immobiles désormais. L'homme au tutu, l'homme ayant perdu l'attribut de sa virilité, l'homme est prisonnier d'une immense toile d'araignée. Dans un dernier mouvement désespéré, il lève la tête vers le rivage et voit les deux tarentules emmener ses compagnons loin de lui ; son ultime espoir s'évanouissant, Galogan repose la tête et se laisse bercer par les mouvements de la toile, attendant la mort.

Nadalyn : mon cher ami, que diriez-vous d'aller faire quelques pas ensembles *touche délicatement la joue d'Envouteur, d'un geste plein de promesses*
Envouteur : c'est que... *se retourne vers Galogan et le voit se laisser tranquillement bercer par les flots* D'accord, jolie nymphe de l'Inconnu, je vous suis.

Alors que Nadalyn charmait son ami, Ours Blond avait été emmené à l'ombre d'un palmier par cette femme aux cheveux flamboyants, cheveux qui tombaient en cascade sur des épaules sensuelles et recouvraient partiellement une poitrine opulente... comme si une certaine pudeur habitait cette étrange créature.

Espérance : dis-moi, beau guerrier, que fais-tu en ces contrées reculées ? *lui caresse le bras délicatement, le bout de ses doigts effleurant les muscles virils d'Ours*
Ours : ben... on était dans une cabane mais mon bras a pris feu, je ne sais plus couper de bois avec ma hache qu'est toujours collée à mon poignet ; alors un chien est arrivé... le papa c'est Galogan *sourire ravi* mais il est mort *regard triste* alors on a cassé le miroir...
Espérance : *reste coi et le regarde* euh, oui, c'est intéressant...
Ours : je suis désolé madame, je me doute que mon discours est incohérent mais la volupté de vos courbes remplit mon crâne de vide *se cogne la tête contre un palmier* BONG
Espérance : *de plus en plus interloquée* Mais que fais-tu donc?
Ours : vous avez vu, jolie madame, qu'est-ce que je vous disais ... ça sonne creux !
Espérance : allons mon ami, tu n'as aucun besoin de parler... je vais te faire la conversation, une conversation que tu vas adorer... *sourire sybillin*
Ours : oui, mais alors parlez lentement !
Espérance : *amusée malgré elle* ne te tracasse pas, là où ma bouche va t'emmener, les mots n'ont plus aucun sens...
Ours : *dubitatif* si vous le dites... *revient s'asseoir à côté de la femme aux formes opulentes...

Espérance le pousse gentiment sur le dos. Ours timide et légèrement perdu, se laisse faire. Espérance se laisse glisser sur lui et commence à couvrir son torse velu de baisers avides. Ours, gêné par la succion parfois forte des baisers de la femme, se raidit mais tente de réprimer sa colère provoquée par une douleur somme toute encore faible. Petit à petit, Espérance descend le long du ventre d'Ours et se dirige vers ses braies, dans des baisers de plus en plus passionnés et avides. Alors qu'elle s'apprête à sertir l'outil mâle d'Ours à travers la toile ; d'un coup, Ours la repousse et se relève !

Ours : arrêtez, vous mettez trop de force dans votre envie de moi...
Espérance : *à quatre pattes devant Ours qui recule* Mon guerrier... mon beau guerrier... donne-moi ce dont j'ai envie... *un léger trait de bave apparait aux commissures de ses lèvres* j'ai si faim de toi...
Ours : *recule de plus en plus* *est bloqué pas un palmier* *tente désespérément de s'encastrer dans le palmier* Mais madame... mais madame... mais madame....
Espérance : *arrive à portée de lèvres de l'objet de sa convoitise* Hmmmmmmm je te sens , j'ai faimmmmmmmmmm
Ours : NON! *abat son poing sur la tête de la jeune femme* *ce poing qui n'est plus qu'une hache*... *regarde avec horreur un liquide vert - jaune jaillir de la tête de la ... du... de...*
Espérance : *figée par la puissance du coup, un voile d'incompréhension traverse son regard avant qu'elle ne s'effondre, terrassée*
Ours : *retire la hache de la créature* *voit le corps de la jeune fille se recouvrir d'un linceul de couleur* *lorsque le linceul quitte ce qui était les cheveux de la femme, Ours affronte la vision d'une arachnide à la tête éclatée* *jure fidélité désormais à sa promise* *court prévenir Envouteur*

Chapitre suivant pas ecrit ...